

(cliquez sur l'armoirie de la province)
Ma famille Clave
et la Gascogne
Ma famille Deiber
et le Grand Est
Ma famille Herbez
et le Nord-Pas-de-Calais
Ma famille Beaujon
et le Morvan
J’ai fait le choix d’écrire l'histoire de mes ancêtres avec des collatéraux intercalés. Vous allez me dire, pourquoi les collatéraux, il y a déjà fort à faire avec les ancêtres directs !
Mais ces collatéraux éclairent des zones d’ombre : un ancêtre discret peut être mieux documenté à travers son frère, sa sœur ou son gendre ; les actes de mariage ou de décès des collatéraux mentionnent souvent les parents, les lieux, les témoins… autant d’indices précieux.
Ils révèlent les dynamiques familiales, permettant de comprendre les réseaux d’entraide, les alliances sociales, les migrations collectives ; on peut ainsi découvrir des fratries entières qui partent ensemble vers une autre région, ou des cousins qui travaillent dans le même métier.
Ces collatéraux enrichissent le récit humain, car l’histoire d’une famille - aussi ordinaire soit-elle - ne se résume pas à une succession de dates : elle se tisse dans les relations, les conflits, les solidarités. Par exemple, un oncle engagé politiquement, une tante célibataire qui élève les enfants d’une autre, un cousin mort à la guerre… tous apportent une épaisseur émotionnelle au récit.
Et puis, souvent, ils débloquent des impasses ; quand un acte est introuvable ou qu’un ancêtre disparaît des registres, les collatéraux peuvent offrir une piste alternative : un frère qui se marie dans une autre commune peut révéler le lieu de résidence de toute la famille.
Ils permettent de reconstruire des branches oubliées ; les collatéraux sont quelquefois les seuls témoins de lignées qui n’ont pas eu de descendance directe ; en les intégrant, on redonne vie à des destins effacés, à des voix qui n’ont pas laissé de trace généalogique classique.








