Généalogie d'une famille ordinaire

COMMENT DATER UNE PHOTO

1. Un peu d'histoire...

Avant la photographie, point de portrait…. Que nenni ! Comme on disait à l’époque médiévale.

Il existait aussi les portraits (en peinture et réservés à la noblesse et la haute bourgeoisie) et les physionotraces.

Le physionotrace est une invention de Gilles-Louis Chrétien (1754-1811), graveur et portraitiste, datant de 1785.

« À l'origine se trouve le portrait dit « immobile », portrait de profil, réalisé aux pastels, caractérisé par une facture assez naïve, réalisé par des artistes qui cheminaient de bourg en bourg et proposaient leurs services aux notables locaux. Pour les réaliser, on tendait derrière le sujet qui prenait la pose une toile noire afin que le profil se détache mieux. Leur taille est relativement petite, car les artistes transportaient les feuilles de papier dans des boîtes à dos. Certains étaient réalisés sur papier bleu. » (source : wikipedia)

Le physionotrace permettait de dessiner « mécaniquement » des portraits au pastel grandeur nature.

Ces portraits, appelés « grand trait », étaient ensuite gravés à l’eau-forte sur une plaque de cuivre ou de fer blanc (réduit grâce à un pantographe). La plaque servait ensuite à imprimer une ou plusieurs douzaine de gravures appelées aussi “physionotraces”. Celles-ci, souvent en noir, pouvaient aussi être coloriées à la main ou imprimées en couleur. (un exemple)

Le 19 août 1839, lors d’une séance officielle à l’Institut de France, Louis-Jacques-Mandé DAGUERRE (1787-1851), décorateur de théâtre parisien, divulgua le premier procédé photographique qu’il était parvenu à mettre au point en tirant parti des recherches de son associé, Nicéphore NIEPCE.

La photographie vit donc le jour en 1839 avec le daguerréotype, mais c’est en 1888 qu’elle se démocratisa grâce à l’américain Georges EASTMAN est sa Kodak box puis avec la Kodak numéro 1 l’année suivante.

Donc point de photos de famille avant 1840…..


2. Vous avez la photo entre les mains

Lorsque vous regardez des photos en famille, vous souvenez d’instants magiques, des personnes souriantes que vous aimez tant. Aucun souci d’identification : vous reconnaissez les lieux, les gens et en général vous arrivez même à vous souvenir de la période concernée.

En développement « industriel », le mois et l’année du développement sont inscrits au dos de la photo, ce qui peut vous aider à la resituer. Sinon, il va falloir réfléchir….


• Dans un album, parmi des membres d’une famille, il peut s’agir d’un autre membre de cette famille ou bien d’une personne proche,

• Essayez de retracer l’histoire familiale, mais attention aux légendes familiales…

• Scrutez les détails : un objet (voiture, lampe, etc.) sur la photo, un uniforme de militaire, une tour Eiffel ou autre monument en construction, tout a son importance

• Si le cliché est ancien, regardez bien la photo et aidez-vous des tableaux ci-dessous ; chaque détail à son importance : le carton, la couleur de l’image, la bordure de la photo, la signature du photographe…

3. Votre photo est sur un support numérique

Avant l’ère du numérique, il y avait l’argentique ; par réaction chimique, la lumière venant imprégner de son image une pellicule recouverte de cristaux d’halogénure ou de bromure d’argent ; après tirage sur papier spécial, on obtenait une photographie. Ce qui aujourd’hui n’existe qu’à de rares exceptions près, puisque nos photographies sont toutes sur un disque dur ou une carte mémoire d’appareil photo.

En photographie, il faut avoir l’oeil, il faut savoir « observer » :

• l’environnement : une ville, un quartier, une rue (https://www.delcampe.net ou autre site de cartes postales et de photographies) – faites des comparaisons pour recouper d’éventuelles similitudes,

• les véhicules : charettes, voitures à cheval ou véhicules automobiles,

• les costumes : chaque époque a sa propre mode, mode pour messieurs et mode pour dame, regardez les chaussures, les accessoires, tout a son importance

• les costumes militaires, les médailles : il existe des sites de différentes époques

• les coiffures….


4. Et les photos post-mortem ?

Un post mortem est une photographie d’une personne décédée , c’est un procédé devenu populaire au 19eme siècle lorsque la photographie s’est vulgarisée.

Le trépied, longtemps désigné comme un porte mort, n’est en fait qu’un simple chevalet positionné pour soutenir les modèles. Ce bout de bois ne saurait supporter un être adulte en « rigor mortis » ; il est toujours utilisé pour maintenir la fière allure des vivants lors des temps de poses photographiques, parfois trop longs.

Pour en savoir plus :

La photographie post mortem - Culture Prime

L'histoire de 3 morgues françaises anciennes - Le spectacle des morts

COMMENT DATER UNE PHOTO

Avant la photographie, point de portrait…. Que nenni ! Comme on disait à l’époque médiévale.

Il existait aussi les portraits (en peinture et réservés à la noblesse et la haute bourgeoisie) et les physionotraces.

Le physionotrace est une invention de Gilles-Louis Chrétien (1754-1811), graveur et portraitiste, datant de 1785.


1. Un peu d'histoire

« À l'origine se trouve le portrait dit « immobile », portrait de profil, réalisé aux pastels, caractérisé par une facture assez naïve, réalisé par des artistes qui cheminaient de bourg en bourg et proposaient leurs services aux notables locaux. Pour les réaliser, on tendait derrière le sujet qui prenait la pose une toile noire afin que le profil se détache mieux. Leur taille est relativement petite, car les artistes transportaient les feuilles de papier dans des boîtes à dos. Certains étaient réalisés sur papier bleu. » (source : wikipedia)

Le physionotrace permettait de dessiner « mécaniquement » des portraits au pastel grandeur nature.

Ces portraits, appelés « grand trait », étaient ensuite gravés à l’eau-forte sur une plaque de cuivre ou de fer blanc (réduit grâce à un pantographe). La plaque servait ensuite à imprimer une ou plusieurs douzaine de gravures appelées aussi “physionotraces”. Celles-ci, souvent en noir, pouvaient aussi être coloriées à la main ou imprimées en couleur. (un exemple)

Le 19 août 1839, lors d’une séance officielle à l’Institut de France, Louis- Jacques-Mandé DAGUERRE (1787-1851), décorateur de théâtre parisien, divulgua le premier procédé photographique qu’il était parvenu à mettre au point en tirant parti des recherches de son associé, Nicéphore NIEPCE.

La photographie vit donc le jour en 1839 avec le daguerréotype, mais c’est en 1888 qu’elle se démocratisa grâce à l’américain Georges EASTMAN est sa Kodak box puis avec la Kodak numéro 1 l’année suivante.
Donc point de photos de famille avant 1840…..


2. Vous avez la photo entre les mains

Lorsque vous regardez des photos en famille, vous souvenez d’instants magiques, des personnes souriantes que vous aimez tant. Aucun souci d’identification : vous reconnaissez les lieux, les gens et en général vous arrivez même à vous souvenir de lapériode concernée.

En développement « industriel », le mois et l’année du développement sont inscrits au dos de la photo, ce qui peut vous aider à la resituer. Sinon, il va falloir réfléchir….

• Dans un album, parmi des membres d’une famille, il peut s’agir d’un autre membre de cette famille ou bien d’une personne proche,

• Essayez de retracer l’histoire familiale, mais attention aux légendes familiales…

• scrutez les détails: un objet (voiture, lampe, etc.) sur la photo, un uniforme de militaire, une tour Eiffel ou autre monument en construction, tout a son importance

• Si le cliché est ancien, regardez bien la photo et aidez-vous du tableau ci-joint ; chaque détail à son importance : le carton, la couleur de l’image, la bordure de la
photo, la signature du photographe…